mercredi 9 novembre 2011

Interview pour le magazine "The Epoch Times": L'émergence d'une nouvelle classe politique malgré la victoire de Paul Biya

Interviewée pour le journal international { The Epoch Times } sur les élections au Cameroun, j'explique que « l' élection de 2011 est considérée par les camerounais comme un tournant à partir duquel le Cameroun pourra construire une meilleure opposition et une société civile plus efficace, et à partir duquel plus de citoyens s'engageront à apporter une alternative au régime de Biya. » Je parle aussi du rôle accru joué par les réseaux sociaux utilisés par de plus en de camerounais sur place ou par ceux de la diaspora.

Retrouvez l'article publié sur le site du magazine ici.

3 commentaires:

  1. Well, Bonjour mademoiselle Julie Owono.

    D'abord, permetez-moi vous feliciter pour votre lutte et travaille pour notre cher pays et continent. Car, il est plus de 7 heures de matin en Espagne, et moi j'ai passé toute la nuit à lire a propos de la Circulaire Guéant, votre entretien à Rue89, où je me suis rendu compte que je vous connaissais déjà grâce a Global Voices, puis vous m'aviez renvoyez sur le texte de l'étudiant Camerounais qui explique que cette norme c'est une chance pour oser rentrer en Afrique et fuir de l'égoisme... puis, finalmente à l'AljazeeraEnglish... J'espère que vous avez enfin recu votre concours malgré la nouvelle norme française?
    Apres, pour etre juste, parce j'ai déja assez lu de vous, je me presente. Je suis étudiant, (M1 en Communication), puis traducteur en projet (autre license). De même, je collabore avec une fondation pour informer sur l'Afrique avec des articles et des traductions vers l'espagnol (finalement la langue que je domine le mieux). Voila(http://www.africafundacion.org/spip.php?article10763). Et alors ma question: pensez-vous, en temps qu'analyste sur notre réalité, que ça vaut vraiment la peine de porter nos diplômes et rentrer en Afrique sous l'idéal de construir une Afrique par des Africains? Y'aura t-il de place pour des licenciés venues de la diaspora qui osent dire comment faire et et pensent autrement? Pouront vraiment faire bouger ces apparatus politiques roués? Alors: devrons-rentrer pour preparer le vrai changement qui parait commecer à se produire dans nos pays d'origines visant l'an 2018?

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    Réponses
    1. Bonjour Simon, merci pour ce commentaire, et votre travail auprès de Africa Fundacion. Je trouve cela très bénéfique que des africains, et des camerounais en particulier, puissent aider à faire connaitre les réalités de chez eux, dans les différentes langues qu'ils maîtrisent, et aident ainsi un plus large public à comprendre les réalités du continent au 21ème siècle.
      Votre question est fondamentale, car elle préoccupe ceux qui vivent à l'extérieur et souhaite un jour s'investir sur le continent d'origine. Pour répondre à votre question, je dirais que nous devrions d'abord cesser de penser que nous connaissons mieux, et agirons forcément mieux que ceux qui vivent au Cameroun. D'abord parce que c'est faux, ensuite parce qu'ainsi nous nous mettons dans la même posture que ceux qui vont sur sur le continent pour "aider" les africains.
      Nous devons plutôt travailler de concert avec nos ami(e)s, soeurs, frères qui vivent, travaillent au Cameroun, et y ont étudié car ils ont une connaissance indiscutable du pays, de ses forces et faiblesses. Nous devons construire un réseau avec eux, et apporter, avec humilité, les compétences et connaissances que nous avons.
      Ce sont, selon moi, ces réseaux, ces communautés hétéroclites, composés de profils et de savoir-faire différents, mais qui concourent au même but, la construction du pays, qui pourront constituer la communauté puissante de demain. Cette dernière sera suffisamment forte pour proposer des alternatives, et préparer les changements dont vous parlez.
      Et il y aura de la place pour tous, car les chantiers sont nombreux. Merci encore d'avoir posé la question la discussion est ouverte.

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  2. D'abord, merci pour votre réponse. Et après, dire que je suis entièrement d'accord avec toi, mais selon vous le presentez, il semble assez facile. Moi j'ai confiance à mes frères de pays, mais pas du tout aux autorités qui contrôlente la realité du pays. Et surtout, je deteste la corruption, alors, régarder et assister à cela peut vraiment me rendre fou. Mais, en tout, quelque chose est certiane: les etudiants camerounais connaisente mieux le terrain que nous. Être humble et collaboratif, c'est peut-être la manière. Moi je dirai aussi que c'est en commençant par une union de la diaspora pour des propos seulement pratique, mais pas politiques, que nous pourrons aussi obtenir l'aide de nos gouvernements locaux. Qu'en pensez vous? Est-ce que les embassades pourront eun jour faciliter l'invetissement des ses diaspora comme elle le fait avec des capitaux etrangers?

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